Plus que d’un accident de voiture, ce premier Grand Prix du Festival de Cannes évoque, en 1967, l’accident émotionnel, le trouble du désir, les hantises sexuelles derrière les conventions et les apparences d’un milieu élitiste. Un film rare et exigeant qui a marqué la fin des années 60 et dont le scénario est signé par un certain… Harold Pinter.
Le Mal est « celui qui divise », « celui qui est divisé ». C’est le sens du titre du nouveau film de Shyamalan. Un titre court mais lourd de significations. Un titre qui sonne avec une gravité inattendue dans l’univers du cinéaste indien…Lire la suite →
30ans qu’il avait l’idée de faire ce film , des prouesses d’acteurs hors du communs, une projection au Vatican en privé… Silence, le prochain film de Martin Scrocese sortira dans les salles françaises en février prochain et s’annonce comme un événement. Après La dernière tentation du Christ et Kundun, Scorsese aborde à nouveau de front la spiritualité, la religion, l’histoire et la violence, sujets omniprésents dans sa filmographie.
Distribué par la Metropolitan FilmExport, le synopsis présente deux missionaires jésuites portugais au XVIIe siècle qui entreprennent un voyage au Japon pour secourir des chrétiens persécutés. Il s’agit de l’adaptation d’un roman japonais de Shūsaku Endō, déjà réalisé par Masahiro Shinoda en 1971. Le film sera diffusé à temps pour concourir aux Oscars 2017. Liam Neeson y campera un jésuite persécuté. « Sacre Cinéma »vous partage quelques photos qui, en elles-mêmes, reflètent déjà la beauté et l’intensité du film.
« Le visage est cette réalité par excellence, où un être ne se présente pas par ses qualités » Levinas
A travers la quête obsesionnelle du regard et du visage de l’autre, Dolan filme comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Juste la Fin du Monde pose la question de la vérité de l’amour : un film poignant et dérangeant qui a été couronné à Cannes par deux prix : le Grand Prix et celui du Jury œcuménique.
Témoignage intime et poignant, ce documentaire ouvre la voie à une large réflexion sur ce que l’on nomme aujourd’hui le «cinquième risque», c’est-à-dire le phénomène de dépendance du 3ème et 4ème âge. Dans le récit d’une renaissance inespérée, on découvre que la terrible maladie d’Alzheimer ne se guérit pas. Mais que l’on peut essayer de vivre avec. Un témoignage rendu possible grâce au cinéma et qui peut ouvrir des pistes de réflexion à tous les aidants et accompagnateurs…
Qu’est-ce qu’aimer ? Le couple est-il la seule réponse à une vie amoureuse authentique ? Des questions somme toute très contemporaines à une époque où nombreux sont ceux qui, arrivés à maturité de leur vie, découvrent qu’ils sont passés à côté de leur existence pour s’être enfermé dans les conventions et les codes dictés la société.
Frédéric et sa femme Frédérique (aussi) vont passer les vacances dans leur grande maison perdue au milieu de la Drôme, avec une bonne partie de leur famille. Un soir, ils invitent à dîner Hugo, leur nouveau voisin, qui affiche avec amusement son homosexualité. Hugo et Frédéric, restés seuls à discuter de l’amour jusqu’à l’aube vont nouer une relation qui va jeter le trouble dans leur cœur mais aussi dans leur entourage… ( à découvrir en fin d’article un extrait du film )
Pour son premier film, le jeune cinéaste américain Robert Eggers met ses pas dans ceux de Kubrick ou de Bergman et choisit le genre du film d’épouvante pour aborder la question du puritanisme religieux . Prenant pour cadre la Nouvelle-Orléans profonde du 17ème siècle, cette oeuvre rappelle astucieusement comment la religion a pu par le passé et encore aujourd’hui servir de substitut aux psychoses et aux peurs liées à la femme et à la sexualité. Où comment montrer à l’écran que nous sommes toujours prisonniers de certains schémas de pensée totalement régressifs et dérangeants. Un film intéressant et original, remarquable au premier sens du terme.Lire la suite →